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S.FREUDS.FERENCZI

Jacques Rivalin

Psychanalyste à Nantes - Psychothérapeute à Nantes - Psychothérapie à Nantes
Président de l'Institut Français de Psychanalyse P.A.R

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Articles et brèves de Jacques Rivalin, abordant de très nombreux thèmes philosophiques et métaphysiques sur le développement conceptuel de la P.A.R et la présentation de tranches de vie philosophiques.

L’homme qui voulait contempler l’antichambre de l’éternité ! Partie I

Partie I

Cet article est une introduction à l’idée de l’existence d’un Principe Universel Ascendant-Descendant, psychopompe, qui sera déclinée en une suite d’autres articles explicatifs. La première publication est d’en donner une perception générale.

Courbet avec son explosif tableau « L’origine du monde » donnait le ton, sans le vouloir je pense à une question métaphysique, à savoir quelle est l’origine du monde, quelle est l’origine de la vie. Il n’est vraisemblablement pas anecdotique de savoir que le dernier propriétaire privé de ce tableau était le psychanalyste Jacques Lacan. C’est en 1993, que le ministère de l’économie et des finances accepte que les droits de succession de la famille soient réglés par dation de l’œuvre, terme en usage dans les successions, au musée d’Orsay, en 1995.

Je n’ai pas utilisé cette information pour introduire mon développement, mais principalement pour relever également l’intérêt de Lacan pour cette œuvre dont il ne fit pas commerce intellectuel. Il avait dû ressentir la portée de sa représentation, comme je l’ai ressenti également lors de sa première présentation à Orsay. Mais le plus surprenant est qu’il n’exposera jamais cette œuvre, allant même jusqu’à la dissimuler en demandant au peintre André Masson de construire un cadre à double fond, et de peindre une autre œuvre par-dessus, celui-ci en réalisera une version beaucoup plus suggérée., intitulée « terre érotique ». Pour quelles raisons ?

Courbet appelle ainsi son tableau « L’origine du monde » mettant en évidence par le sexe féminin ainsi exposé, les concepts métaphysiques qui sont portés par cette métaphore du thème et du sujet qu’il utilise. Ces mythes dont l’ensemble de nos traditions sont remplies. Mais ne sait-il pas ce qu’il fait ?

L’origine du monde, l’origine de la vie, mais surtout de notre propre vie. Question qui existe en filigrane depuis l’apparition de l’homme.

Le titre porte l’interrogation.

C’est plus cette étrange association entre le titre qu’il donne à son tableau, et l’image qu’il représente qui est envoûtante. Car au lieu de nommer son tableau « « nu féminin », ou toute autre appellation à connotation plus ou moins érotique, voire pornographique, il associe à cette représentation du sexe féminin, celle de l’origine du monde, laissant au spectateur en déduire automatiquement celle de la naissance, nous rappelant ainsi de fait que nous sommes tous également issus de la phylogénèse.

La naissance, notre propre naissance bien sûr, est un concept activé, mais allons encore plus loin dans les associations car par le titre Courbet lie l’image du tableau à l’origine du monde. De ce fait il nous fait partager ce qu’il avait perçu, à savoir l’existence de ce principe universel.

La vie vient de là, et cette image expose et suggère en même temps la suite qui est cette origine.

C’est un passage, une porte.

Un passage universel.

C’est donc un passage, dont la signification est de symboliser la possibilité d’être à la fois une entrée et une sortie. Cette matrice que le sexe féminin ainsi représenté, exprime.

Et c’est ainsi que le génie intervient dans ce lien que crée l’appellation. Nous allons le comprendre mieux, car de tous temps l’homme à fait cette association au plus profond de son tréfond. « De là d’où je viens je retournerai ! ». Cette matrice, cette grotte est une signification possédant un sens double.

Homme, souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière.

Cet abyssal constat de n’être rien pour être ainsi absorbé et revenir à cette idée d’un néant confus, a de tous les temps persécuté l’homme qui a tenté par tous les moyens d’y répondre.

Pour le rassurer, interviennent les mythes, les légendes, les fables, les religions, les philosophies, mais elles ont parfois décliné en des séparations qui ne perçoivent pas la globalité de ce principe universel ascendant, et descendant. C’est un symbole psychopompe.

Ce terme, cette idée de la fonctionnalité d’un passage n’existe pas réellement, s’il n’est pas associé à l’idée d’un dieu permettant d’activer cette notion psychopompe. Cette accompagnement divin qui est celui d’un passage d’un accompagnement, nous le retrouvons dans toutes les traditions de tous les continents, nous pouvons citer les plus connus comme : Anubis en Égypte et l’archange Michel qui lui de plus est juge appliquant la psychostasie en pesant l’âme du mort. Nous retrouvons également disséminés dans ces traditions de nombreux faucheurs et faucheuses comme l’Ankou en Bretagne, ou les shinigami au Japon. Mais ces représentations psychopompes ne représentent qu’une partie de ce principe universel qui est celle du retour, car celle de l’arrivée est mal identifiée, mal définie. et de plus il y a peu de références à une totalité de cette représentation qui est l’intégralité de cette porte qui permet le passage dans les deux sens. Nous rechercherons dans la suite du développement quelles seraient les représentation de cette idée de la fonction psychopompe spiralée.

Il faut bien sûr marquer cette existence des ressemblances très poussées qui existent, apparaissent entre l’initiation de l’enfant lorsque la naissance l’introduit dans le groupe des vivants, et l’initiation du mort, lorsque le prêtre psychopompe conduit son âme en son séjour définitif. Mais il y a peu de références à cette idée, néanmoins nous pouvons relever les travaux de J Vuillemin « essai sur la signification de la mort » paru en 1948, qui en a rédigé un rapide développement.

Une mort violente qu’est le début de la vie !

Oui bien sûr et cela dès le départ !

La naissance en elle-même est une mort, c’est la mort absolue du monde d’avant qui ne sera plus reconstituable, mais constamment recherché. C’est un rejet, une expulsion violente, et un abandon tout autant violent. Le fœtus pas encore devenu enfant est expulsé de cette matrice bienveillante, et de ce fait, nous comprenons aisément que l’homme sera animé par un principe premier retrouver les mondes d’avant qui seront sublimées en deux temps :

  • Un immédiat de la naissance, pour un retour vers la matrice, puis une propension vers les stades.
  • Un plus archétypal, lié à la conception, pour un retour vers le stade cosmologique, puis une propension à la mélancolie.

Pour l’illustrer nous pouvons relever l’interprétation à propos de la naissance, que livre Ferenczi, qui est le fait de rencontrer, à la naissance, ce message maternel de rejet, un ordre équivalant à « disparais ! ». Il s’agit d’une situation qui viendrait corroborer la pulsion de mort déjà innée de l’enfant.

Ce paradoxe qui est l’envie de rentrer se lover pour retrouver le monde d’avant, est dès le départ un contradictoire en soi, car ce monde douillet si protecteur, rappelons le très haut et très fortement, il nous a jeté, nous a expulsé à l’extérieur. L’homme a été expulsé de cette matrice à tout jamais et c’est cette idée de temporalité nécessaire à injecter dans notre réflexion, car le temps d’avant n’existe plus, et disparaîtra à tout jamais avec tout ce qu’il était. Cette recherche pourra nous apparaître même comme une forfaiture philosophique. C’est ce paradoxe que nous allons continuer à exploiter pour mieux comprendre les mythes, symboles, philosophies dérivées.

Vouloir y retourner est un comme un leurre dangereux, mais activé, cultivé pour de nombreuses raisons qui nous allons dévoiler. Et nous le verrons toujours très en vogue, avancé comme des concepts politico-philosophiques, qui sont malheureusement erronés.

Un monde perdu, qui sera constamment recherché.

En effet, il n’existe pas d’amour intégral et non ambivalent, et la pulsion de mort trouvera toujours un terrain favorable pour se constituer par identification avec l’hostilité de l’adulte qui s’éternise dans le surmoi.

Cette inscription de la mort est présente dans et par le génome, pour lutter pour le développement et pour le maintien du phénomène vivant, et avec cette violente expulsion de la matrice qui amène le fœtus à sa survie.

Ainsi l’inconscient est génétiquement programmé pour vivre avec ces combinaisons, ce double paradoxe de la vie. Car la vie c’est l’ordre et le désordre ensembles, luttant contre la mort, une forme d’Entropie et de Néguentropie constamment ensemble. C’est ce double paradoxe de la vie. Paradoxe dans lequel nous allons introjecter un troisième élément qui est celui de la temporalité.

Nous avons acté que l’ordre et le désordre ensemble sont les principes même du vivant et surtout de notre psychisme, et nous allons intégrer cet autre élément qu’est le temps. Car le temps donne la dimension, le temps apporte la spatialité, c’est lui qui va permettre le geste et le mouvement. Ainsi l’équation s’écrira à partir de ces trois éléments combinés ensemble que sont l’ordre, la temporalité et le désordre.

La vie a besoin de s’organiser et de se détruire constamment. L’homme est une citadelle muable qui pour parachever ses murs, ou les pousser doit savoir abandonner, pour se construire, se reconstruire sans cesse.

Nous pouvons penser que la vie se définit par conséquent comme un facteur constant d’organisation des systèmes physiques, biologiques, écologiques et éventuellement sociaux et humains, qui s’oppose à la tendance naturelle à la désorganisation (entropie). Mais avec ce paradoxe qu’elle se nourrit de sa propre destruction.

Le mythe du Phoenix qui renaît de ses cendres est bien là pour nous le rappeler.

La mort est inscrite dès la vie, car les gènes sont porteurs de cette pulsion de vie inscrite dans et par la phylogénèse. Ainsi ce sera le butyrum qui en héritera dès les premières manifestations de l’activité neuronale électrique. Le butyrum est imprégné de fait du concept de mort, il est issu « du monde d’avant ». Il est fondamentalement porteur des gènes, sa mission est d’inscrire la vie. L’angoisse, la seule et qui est concrète, est de savoir, de pouvoir maintenir cet état du vivant, c’est la fonction dévolue au butyrum.

Les substrats les plus lointains de nos inconscients résonnent comme des fréquences imperceptibles. Comme des harmoniques fondamentales, des ondes de fond. Nous retrouverons un développement expliquant cette partie du fonctionnement de notre psyché que j’ai nommé butyrum. Cet étrange outil, en apparence, n’est perçu que par des parties dissociées qui en réalité forment un tout harmonieux et cohérent.

Mais si la mort n’existait pas !

Quelle étrange provocation pour continuer le développement de notre rédaction, qui s’appuiera sur cette réflexion de Freud, dans les nouvelles conférences d’introduction à la psychanalyse, où il envisageait que l’inconscient pourrait ignorer tout de la mort. Posture à laquelle je souhaiterai apporter ma relecture dans le cadre des nouveaux outils qu’apporte la PAR.

L’inconscient ignorerait tout de la mort ?

Je ne vais pas reprendre dans cet exposé l’ensemble des regards psychanalytiques sur ces sujets que nous allons évoquer comme : la pulsion de vie et de mort, les conjurations magiques à travers les fonctions attribuées aux rituels obsessionnels, mais le développement se déroulant autour de ces concepts j’invite le lecteur à porter lui, ce regard transversal.

Dans cette suite logique des articles précédents proposant une nouvelle compréhension du phénomène psychique, notre réflexion se porte actuellement autour de ce thème dominant qui est celui d’un concept qui est celui de l’existence d’un point de départ, et plus précisément :

De celui du départ de notre vie, de cet instant ou l’être humain que je suis, existe. Le point de départ et le point de retour, avec la maîtrise de ce parcours. D’ailleurs le point de retour est-il le même que le point de départ comme semble le dire « tu retourneras poussière », il y a dans cette question, une accumulation d’analogies pratiquement topicales, ce qui montre la complexité à évoquer l’idée de ce principe psychopompe double.

Par définition la vie, dans/et/par la phylogénèse, est imprégnée de sa propre existence, elle ne peut se rater. Car la vie peut mourir, en conséquence dès qu’il y a vie, il y a fondamentalement la mort. Mais peut-on dire également pour autant que la vie émane de la mort. Assurément c’est tentant de dire qu’elle émane du néant, mais cette formulation relève de véritables non-sens, cependant est-ce à proprement nommer cela la mort, que de citer ainsi le néant ?

La vie semble émerger « du rien », mais elle est inscrite génétiquement dans l’organisme, c’est le code ADN, à se maintenir lui-même en vie et à se perpétuer. Du « rien » va émerger du sens qui est celui d’une vie à construire, à organiser, à s’organiser. Dès qu’il y a apparition de la vie celle de la présence de la mort est concomitante. Depuis une étude parue en deux mille seize, nous savons que la longévité humaine plafonne statistiquement à cent quinze ans depuis vingt ans, ce qui démontrerait que le corps est bien programmé pour mourir. Il posséderait une sorte de compte à rebours génétique.

  • La vie oblige la mort, mais la mort n’oblige pas la vie.
  • Ce qui nous permet de poser ce postulat :
  • L’inconscient est donc bien pétri de l’idée de mort.

Ainsi nous pouvons en arriver à l’idée que la mort est bien inscrite dès la conception et que c’est la plus grande peur de tout homme, profondément enfouie au tréfonds de son inconscient c’est cette dualité la vie ou la mort.

D’ailleurs, il est intéressant d’observer rapidement cette idée de dualité, notamment en consultant la doctrine du dualisme moderne, qui de plus n’a pas la prétention d’apporter une réponse à tous ces problèmes. Mais celle-ci ambitionne d’émettre une hypothèse qui lui semble plus plausible que les autres, qui est de montrer que le monde fonctionne d’une manière extrêmement simple, et ainsi d’en déduire un comportement approprié de manière à se couler dans la vie d’une façon la moins préjudiciable possible.

Nous ne développerons pas ces notions sur un plan philosophique, mais la méthode PAR se situant dans le cadre d’une philosophique mécaniste, relie les causes avec les effets, également les réversibilités. De la sorte que la mise en avant du concept de PLA permet de flagorner avec ceux de dualisme.

L’homme sait la mort en lui, mais ne sait pas comment l’éviter, alors comment l’exorciser.

Face à son réel non maîtrisable qu’est la mort, l’homme n’a eu de cesse de se protéger, en pensant que des réponses apporteraient des solutions. Comme si l’idée de croire quelque chose, ou en quelque chose allait exorciser la peur. L’idée de la toute-puissance en la magie qui transcende et dépasse.

« Je crois en cela, donc c’est vrai puisque j’y crois ! ». Alors donc comment trouver une idée de ce monde d’avant qui nous l’avons vu existe en deux temps, le premier, celui de la matrice le retour, et le second celui de là d’où vient la vie, avec la peur d’y être absorbé, et en même temps l’envie de toucher le divin, car le divin c’est l’éternité assurée.

 

C’est la fonction qui a été attribuée simultanément aux mythes et aux symboles. Les deux sont indissociablement liés et leur est immédiatement associé le coté sacré et magique.

  • Le mythe pour se rassurer,
  • Comme une idée du symbole psychopompe à trouver.
  • Quel serait le mythe, ou le symbole qui incarnerait ce double psychopompe.

Comment se rassurer, comment trouver des explications, comment trouver des valeurs des refuges, des symboles, des archétypes qui nous diraient, qui pourraient nous guider, nous expliquer, faire fantasmer. A ces fins, l’homme a inventé le mythe, cette construction imaginaire dont la fonction principale est d’expliquer des phénomènes cosmiques ou sociaux. Il sera fondateur d’une pratique sociale, qui s’établit en fonction des valeurs fondamentales d’une communauté à la recherche de sa cohésion. C’est au départ la tradition orale qui va proposer une explication dans laquelle les aspects fondamentaux du monde et de la société qui les a forgés. Nous y retrouvons dans toutes les traditions la création du monde, les phénomènes naturels, le statut de l’être humain, le rapport avec le divin, la nature, les autres individus de son espèce, et les origines de toutes les sociétés et structures humaines.

Mais alors existe-il un mythe de cela, un grand mythe de cette universalité

Un grand mythe ou des symboles, qui seraient des représentants de ce double psychopompe, à savoir l’irrésistible besoin de retrouver l’état d’avant, la matrice, avec l’envie, la peur de l’absolu, de la dissolution associés.

Nous pouvons retrouver bien sûr à travers l’histoire de l’humanité et de l’anthropologie, à quel point l’homme a constamment façonné des outils, des instruments dont la fonction est de le rassurer face à ces questions existentielles et métaphysiques qui ont été activées. Ces mythes ont été créés pour soulager certes, mais en même temps ils ont fonction de sacraliser certains concepts et ainsi d’assurer le pouvoir de ceux qui disent savoir seuls les manipuler, qui est cette prêtrise que l’homme à crée et qui le gouverne !

La caverne, en est un début de représentation.

Le début d’une représentation …La caverne, ou toutes les formes de cette représentation figurent dans la plupart des mythes. Jonaz dans le ventre de la baleine en fait partie, il faut rentrer, retourner dans cette matrice. Platon nous en a donné la première partie de la signification. Car une fois rentré l’homme s’y sent protégé.

Rentré ou jamais sorti ?

D’ailleurs l’homme de Platon finalement n’en est possiblement jamais réellement sorti, ce qui signifie que sa naissance serait inachevée. Cet homme encore au fond, serait toujours dans la matrice maternelle, non seulement pas sevré mais pas encore accouché. Cette représentation est fréquente dans nos cabinets, d’adultes hommes ou femmes, dont nous sentons que ce processus de naissance n’a pas été abouti. L’autre situation également possible, étant que la mère n’ait pas pu défusionner avec son enfant. Pathologies malheureusement fréquentes.

Et puis comment ne pas parler de la présence de cet acteur indispensable, ce grand Autre qu’est le Père qui va pouvoir présenter l’enfant au monde et aider ainsi la mère et l’enfant à défusionner.

Alors ces mythes sont-ils à croiser avec ces hypothèses ? Vraisemblablement qui oui, et il serait intéressant de voir comment les populations ont construits leurs légendes et mythes à partir de leurs habitudes d’éducation.

Il serait intéressant également de dérouler nonobstant, cette hypothèse d’un lien entre les différentes formes de sevrage, avec les capacités d’autonomie de ces enfants devenus adultes, avec les mythes que ceux-ci ont édifiées. Les hommes étant tous déterminés par leurs formes éducatives spécifiques.

Fusion, confusion, défusion.

Pour une digression qui a lieu d’apparaître dans cette zone de réflexion, il est aberrant de voir cette mode de femmes qui allaitent « jusqu’à plus soif » leurs descendances, non seulement ne défusionnant pas d’avec l’enfant, mais surtout l’handicapant de secteurs d’autonomie immédiatement accessibles naturellement. Ceux-ci sont à développer dès qu’ils sont observables, mais qui diffèrent, nous le savons d’un enfant à l’autre. Elles maintiennent un lien névrotique pseudo affectif, extrêmement complexe entre elles en leurs enfants, nocif et malsain. L’âge de la marche est un marqueur très net pour identifier l’idée d’autonomie de l’enfant.

Il s’agit d’une forme d’immaturité et d’égoïsme manifeste de la part de la mère. Ce type de femmes justifiant, plus qu’elle n’expliquent, et ne trouvent pas un sens réel à ces attitudes. Nous observons comme une psychopathologie, une forme d’immaturité, par cette posture non assumée, d’un autre ajouté à elle. Ce qu’est l’enfant, dans cette posture d’objet qui leur sert, et non de sujet, leur garanti une suffisance, une forme d’aisance supplémentaire. Ainsi l’enfant est réellement dans la posture du « mini moi » de la mère, qui ainsi n’a plus a essayer de se positionner dans celui de femme. D’ailleurs elles confirment toutes ces difficultés à assumer cette féminité qu’elles revendiquent par l’allaitement. De plus s’introduit de façon délictuelle, que leur lait serait le seul vecteur d’épanouissement pour leur enfant.

Ainsi est introjecté dans le subconscient de l’enfant ces principes : « Tu es Moi et je suis Toi, moi seule peux te comprendre, te nourrir et te protéger ». Handicapant ainsi gravement leur progéniture de toute velléité d’autonomie. Cela générera au mieux de adultes immatures, mais avec assurément la propension aux pathologies en déclinant.

Le père est exclu de cette configuration, et en même temps, ce même autre qui est le mari, l’homme. Cette posture égoïste dont l’enfant est l’otage et dont est le père est exclu, ne pourra que renforcer cette idée de l’homme masculin à abattre, figure très à la mode dans certains milieux.

Cela ne reposant sur aucune justification psychologique, ou scientifique mais que sur un discours politique éducationnel. Quand nous développons nos outils philosophiques de Pleine Lucidité Appliquée il s’agit bien de permettre à ces personnes sous influence, de savoir recouvrer leur libre arbitre disparu, et surtout de ne pas faire de leur chérubin une victime de leur égoïsme.

Hypothèses pour des alternatives réflexives.

Pour finaliser cette partie de notre développement et introduire ainsi la seconde quant à ce retour hypothétique à la caverne primitive initiale, se posent dès que l’on évoque ainsi notre problématique, les interrogations suivantes :

  • Y rentrer oui, mais jusqu’où pouvons-nous aller ?
  • Y sommes-nous réellement en sécurité à l’intérieur ?
  • Que va-t-on y trouver inclusivement.
  • Qu’y a-t-il au fond, derrière la porte du fond ?
  • Et si le fond de la caverne nous absorbait !
  • Et s’il n’y avait pas de fond !
  • Et si une fois dedans nous ne pouvons plus en ressortir !

C’est ce qui va être développé dans la partie deux, organisé autour de l’idée d’un Principe Universel Ascendant-Descendant, qui est « double psychopompe ». Nous y introduirons des nuances qui alterneront

Cette matrice qui sera distinguée également comme une grave menace.

Et si à cette matrice d’où vient la vie, lui était associée cette même capacité à l’inversée, à savoir possible que cette la matrice puisse reprendre la vie, la happer même cette vie.

Comme si la recherche de cette matrice non seulement était un leurre, était une vaine recherche d’un dieu, d’un cosmos, mais était également s’exposer à une dissolution, une dilution, une dispersion au néant.

Nous savons que plus les engrammes sont archaïques dans l’inconscient, et moins ils sont de fait accessibles à la conscience. Insoupçonnés ces engrammes, sont puissamment inscrits dans les piliers de nos constructions. Ces piliers archétypaux, qui consisteraient à se rapprocher de la matrice, définissant cette propension primitive, mais en même temps aussi la propension de s’en éloigner, ce qui représentera une autre dynamique que nous étudierons.

Et l’entropie nous dira finalement que la seule issue est de s’en écarter, pour la liquider et la quitter le plus définitivement.

Dans les développements à suivre, nous allons voir comment ces principes sont bien inscrits dans les schèmes comportementaux de l’inconscient humain. Et combien ces options qui pourront se révéler hasardeuses animent de nombreux principes et postulats.

  • Dans le chapitre II nous verrons les applications de ce principe double. Et notamment ses dérivées en sens de comportement et de conceptualisation de la société.
  • Dans le chapitre III apparaîtra la perception de l’illusion de cette image de l’idée du double psychopompe.

La nécessité d’absurde pour montrer.

Partie II

L’homme s’est fabriqué un inconscient imbibé d’un double psychopompe…Quoique !

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Lien sur mon dernier livre : Une nouvelle psychanalyse la PAR

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Jacques Rivalin, Psychanalyste et Psychothérapeute à Nantes

La Psychanalyse P.A.R est une nouvelle forme de thérapie, brève et très aboutie. C'est une réelle psychanalyse dynamique et de courte durée. La pratique de la P.A.R. met l’analysant en situation de se connaître rapidement au plus profond de lui-même pour mettre en place les changements nécessaires et indispensables à sa recherche de bien-être.

Étant depuis 1989 Psychanalyste didacticien, Jacques Rivalin forme des psychanalystes les amenant au stade de l’exercice professionnel, qui ensuite sera supervisé, tout le long de leur activité professionnelle, garantissant ainsi au psychanalyste et à ses analysants une assurance de résultats et de qualité.

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