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S.FREUDS.FERENCZI

Jacques Rivalin

Psychanalyste à Nantes - Psychothérapeute à Nantes - Psychothérapie à Nantes
Président de l'Institut Français de Psychanalyse P.A.R

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Jacques Rivalin

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Articles et brèves de Jacques Rivalin, abordant de très nombreux thèmes philosophiques et métaphysiques sur le développement conceptuel de la P.A.R et la présentation de tranches de vie philosophiques.

Contre le silence de l’existence, l’homme sujet de son désir !

La vie a-t-elle un but ?

Et si la vie n’avait pas de but quel serait le but de vivre ?

Divertissantes questions assurément comme introduction, celles-ci pour permettre au lecteur de retrouver des substrats de cette réflexion dans l’ensemble des articles précédents, dans lesquels je précisais qu’en développant la méthode PAR nous nous sommes rapidement retrouvés confrontés à des champs du possible, qui auparavant n’avaient jamais été réellement pris en compte par aucune démarche psy quelconque. La méthode PAR répondait par des propositions pratiques à des questionnements riches auxquels la philosophie n’apportait pas plus de réponses, mais des préceptes et principes vaguement comportementaux.

Il s’agit bien de l’interrogation éthique et métaphysique la plus fondamentale à laquelle est confronté l’homme : quel est le sens de la vie ? Quelle est la finalité de l’existence ? Il est même difficile de se dérober à cette question vertigineuse. Nous savons que les réponses possibles sont légion : le sens de la vie, c’est se connaître soi-même, trouver le bonheur, aimer (Dieu, son prochain), faire des enfants, posséder une voiture, une montre de luxe avant d’atteindre 50 ans.

La PAR est arrivé à un stade de résultats dans lesquels l’homme débarrassé de ses névroses, de ses conduites dérangeantes pouvait accéder à son intime mais sans finalement savoir ce qui définissait ce concept de l’intime de nous. Les poètes, les philosophes comme les religieux nous parlent d’âme, Freud du Moi, d’autres de psychisme voire de psyché.

La PAR en développant le concept de PLA (Pleine Lucidité Appliqué) précise et élargit ce concept également que nous nommons le Moi intime qui est une réponse de notre démarche philosophiquement mécaniste.

Se pose légitimement la question de savoir ce que nous trouvons une fois avoir libéré l’homme de ses névroses, mais est-ce bien lui, est-ce bien l’homme naturel, dans son état naturel dans sa pureté originale, est-ce bien nous ou encore une idée de nous, ou bien une illusion de ce que nous sommes ?

Cet article devra permettre de percevoir plus finement cette notion d’identité de soi, et de fait en découlera une autre question qui est : de cet intime que je viens de découvrir, quoi en faire finalement ?

Que faire de ce cadeau qui nous a été livré et qui se nomme la vie. Et dans le prolongement de cette pensée celle-ci a-t-elle un but ? Car débarrassé de ses névroses, le patient en PAR, est vite confronté à un champ, un espace nouveau ouvert à lui, maintenant qu’il sait d’où il vient qu’il a pu épurer pour les intégrer les produits des circonstanciels d’avant, il est réellement le fruit de ses déterminismes et non plus une victime de ceux-ci.

De façon naturelle d’ailleurs car notre démarche intègre dès la première séance les perspectives d’être responsable de nous et non exclusivement d’être des victimes de la vie. Notre psychisme est mutagène comme l’ensemble de notre organisme il est réversible et rien n’est donc jamais définitif.

L’ordre du récupérable en nous existe bien !

Nous développerons ici quelques réponses, mais en introduction du développement il est important de postuler que le champ d’application de la PLA dépendra principalement de l’analysant. Car de très nombreux facteurs d’interactions, principalement l’âge du sujet, le niveau de sa cognition, également l’âge de sa découverte et maîtrise de la PLA.

Les précédents articles ont également mis en avant l’idée du déterminisme, et des liens et lois de causalité, ceci afin de montrer qu’il y a une origine, une matrice en constance création, et cela pour tout être vivant, et même si j’ai présenté cette personne comme une simple victime dans les précédents articles, l’objet en était bien de s’opposer aux adeptes du tout conscient, ainsi qu’aux adeptes du fatalisme.

Mes articles ont ouvert, étendu progressivement l’approche dans laquelle était communément entendues les démarches psys, notamment la psychanalyse qui avait vraisemblablement l’idée d’être à peu près aboutie, cela malgré tous les défauts que comporte son approche classique.

Mais la méthode PAR a permis progressivement l’émergence d’une nouvelle fenêtre pour la compréhension des mécanismes de la psyché humaine, et de fait s’est trouvée introduite dans le champ de la philosophie, car la force de sa progression dans le traitement des névroses et de la disparition des comportements dérangeants, ont permis d’augmenter le champ de ses applications. Je suis amené à préciser que le but d’une psychanalyse était pour Freud de finaliser toute éducation, pour Jung l’individuation, quant à Lacan nous allons le percevoir plus en détails.

Ainsi c’est le temps dans cet article, de mieux partager et expliquer cette conceptualisation des buts et des finalités d’une démarche dans la méthode PAR. Pour ensuite saisir quelles corrélations nous pouvons effectuer entre ce qu’est l’approche d’une fin d’analyse, principalement en psychanalyse classique, avec celle de la méthode PAR qui en a largement modifié les concepts, et ainsi en a modifié l’ensemble des perspectives et finalités.

Que vient on chercher en psychanalyse classique.

Traditionnellement les personnes venaient en psychanalyse pour régler des névroses, des problèmes psys de natures diverses, et se posait même l’idée de l’utilisation du terme de guérison.

Effectivement aborder cette question de la guérison, c’est en réalité rejoindre les thèmes centraux de la psychanalyse classique, à savoir quels sont ses buts, ses résultats, puis évoquer la fin de l’analyse. Je ne vais pas développer ni reprendre l’ensemble de cette littérature qui existe dès les débuts par les écrits de Freud, mais il est important de se rappeler que déjà en 1904, il stipulait dans « La méthode psychanalytique » : « Le but à atteindre dans le traitement sera toujours la guérison pratique du malade, la récupération de ses facultés d’agir et de jouir de l’existence ». Il employait à cette époque très librement le terme de malade, et de maladie, en voulant faire de la psychanalyse une discipline médicale.

Cependant en même temps Freud avait bien conscience qu’il était en train de créer une nouvelle discipline, et après avoir longtemps hésité il en arrive à la situer à la frontière de la médecine, de la psychologie et de la philosophie. L’intention de guérir un patient de ses symptômes psychologiques était toujours évidente. Puis progressivement l’idée même et encore plus l’usage du terme de guérison vont poser problèmes.

Il est intéressant de reprendre quelques réflexions autour de ce sujet qui sont : mais finalement quelle est la destination, l’objet de cette toute jeune discipline. Je vais notamment citer quelques extraits toujours de Freud lorsqu’il exprime dans la théorie de la libido :

« Cependant dans une cure l’élimination des symptômes de souffrance n’est pas recherchée comme but particulier, mais, à la condition d’une conduite rigoureuse de l’analyse, elle se donne pour ainsi dire comme bénéfice annexe.»

Ceci nous fait penser au « de surcroît » de Lacan, dont nous parlerons très rapidement.

Puis dans « Études sur l’hystérie » Freud répondant à des objections de malades : « Vous trouverez grand avantage, en cas de réussite, à transformer votre misère hystérique en malheur banal. Avec un psychisme rendu sain, vous serez plus capables de lutter contre ce dernier »

Par conséquent, parler de guérison concernerait autre chose que la seule suppression de symptômes essentiellement psychiques. Nous voyons à ce moment émerger une autre idée de la conception de la cure. Je choisis d’introduire le terme de cure car à ce moment, déjà il pouvait être pressenti que cette jeune discipline ouvrait un champ et des dimensions plus importantes que la seule réalisation du symptôme, et commençait à en sentir et observer les prémisses.

Mais cette discipline n’en était qu’à ses balbutiements, malheureusement nous le verrons tous les schèmes qui la composent sont tombées dans une abyssale fosse, et les descendants n’ont fait que reproduire l’œuvre initiale sans vouloir y toucher plus pour la développer.

Seul Sandor Ferenczi en a développé une approche radicale dans la technique de la cure active que je ne pourrai pas développer ici, mais dont j’ai pu reprendre entre autres l’idée d’une activation, pour créer la méthode PAR.

Nous avons vu aux dires de son fondateur que les buts du traitement psychanalytique, sont après la suppression de la résistance et la prise en compte des refoulements, « de renforcer et d’unifier le Moi de manière à diminuer les conflits internes, de favoriser le meilleur des dispositions et capacités de ce moi et le rendre autant que possible, capable de réaliser et de jouir » et enfin, de soutenir son initiative. Voilà ce que nous pouvons globalement retirer de ce que Freud assignait comme finalités à une psychanalyse en 1922.

Unifier le Moi, une idée freudienne.

Unifier le Moi est déjà l’idée freudienne, mais nous avons constaté que les moyens d’y parvenir n’ont jamais été réellement défini.

Avant de reprendre comment la PAR a prolongé et donné de nombreuses perspectives à cela il est intéressant, par curiosité d’observer les discours de Lacan qui développe surtout l’idée que l’analyse se limite elle-même si elle a seulement comme but, la guérison. Je vais en citer quelques extraits pour le moins surprenants avec notamment cette déclaration étrange :

« La guérison y a tout de même toujours un caractère de bienfait de surcroît – comme je l’ai dit au scandale de certaines oreilles – mais le mécanisme n’est pas orienté vers la guérison comme but. Je ne dis rien là que Freud n’ait articulé puissamment, que tout infléchissement de l’analyse vers la guérison comme but – faisant de l’analyse un pur et simple moyen vers une fin précise – donne quelque chose qui serait lié au moyen le plus court, et qui ne peut que fausser l’analyse, donc que l’analyse a une autre visée » Intervention sur l’exposé de G. Favez : « Le rendez-vous chez le psychanalyste » à la Société française de psychanalyse le 5 février 1957, publié dans La psychanalyse, 1958, n° 4, « Les psychoses », p. 305-314.

Il insiste toujours lorsqu’il exprime : « Non seulement ce qu’on lui demande (à l’analyste), le Souverain Bien, il ne l’a pas bien sûr, mais il sait qu’il n’y en a pas » « il n’y a pas de « Souverain Bien ». Il s’agit d’une tentative de référence à la morale kantienne qui opposerait la vertu au bonheur. Cette assomption de son histoire par un sujet qui advient ne veut en aucun cas dire qu’une analyse vise le bien ou le bonheur de l’analysant, car il n’y a pas de « Souverain Bien ».

Cette étrange position de Lacan, qui donne l’illusion d’une pseudo théurgie, va même se radicaliser, entre autres lors de la clôture du Congrès sur la transmission, à Paris en juillet 1978, où il réutilise le terme de guérison : « Comment se fait-il que, par l’opération du signifiant, il y a des gens qui guérissent ? Car c’est bien de cela qu’il s’agit. C’est un fait qu’il y a des gens qui guérissent. Freud a bien souligné qu’il ne fallait pas que l’analyste soit possédé du désir de guérir ; mais c’est un fait qu’il y a des gens qui guérissent, et qui guérissent de leur névrose, voire de leur perversion. Comment est-ce que c’est possible ? Malgré tout ce que j’en ai dit à l’occasion, je n’en sais rien. C’est une question de truquage ». Propos tenus dans les lettres de l’école freudienne.

Ainsi pour Lacan guérir de ses névroses serait une question de trucage !

Ainsi, si une cure a pour but de guérir, c’est plutôt guérir le sujet de ses illusions. Au désir de guérir, il faudrait opposer plutôt un non-désir de guérir chez le psychanalyste, dans le sens où vouloir le bien du sujet est une tricherie contre laquelle l’analyste a à se défendre

Il n’est pas l’objet d’engager une quelconque controverse, mais ces extraits expriment clairement les raisons pour lesquelles la PAR ne trouve dans ces propos en aucune façon des références, parfois des similitudes de langages peuvent apparaître, mais lorsque nous discourons du psychisme cela peut apparaître in extremum normal.

Je partage malgré tout avec Lacan le fait qu’il se soit élevé contre la fin de l’analyse telle que la prônaient les postfreudiens, consistant en l’identification à l’analyste. Mais il est évident que d’utiliser la notion de trucage à propos de l’idée de guérison est à proprement ahurissant, mais peut-être l’exprime-t-il tout simplement en parlant de lui et de sa démarche : « Vous n’avez qu’à regarder ma Télévision. Je suis un clown. Prenez exemple là-dessus et ne m’imitez pas ! », ou bien voulait il signifier que sa pratique ne permettait pas d’envisager l’usage de ce terme de guérison, et qu’ainsi il en limitait la portée.

La méthode PAR :

Bien sûr unifier le Moi par l’émergence du Moi intime, mais surtout plus.

Pour développer la méthode PAR, depuis trente années je me suis appuyé sur les fondamentaux de la psychanalyse classique, la prédominance de l’inconscient et les fonctionnalités d’une abréaction qui n’a jamais été réellement définie, d’une perlaboration inexistante il aura fallu attendre Laplanche et Pontalis pour en définir et préciser ces termes.

Il est souvent raisonné et exprimé à propos des symptômes que leur disparition soit possible, mais aussi qu’il puisse exister une réaction thérapeutique négative, les effets de l’interprétation, l’éthique de la psychanalyse.

Ce qui laisserait à penser que les résultats seraient relatifs, voire improbables. Ce sont d’ailleurs les raisons sur lesquelles j’ai travaillé considérant dès les premiers écrits que cette discipline a développé des immenses territoires, mais que ceux-ci sont trop vite restés en jachère, ou non pas été ni développés ni croisés entre eux.

Se pose une question essentielle qui m’a taraudée depuis le début de mes travaux :

Que trouve- t-on après avoir nettoyé le Moi puisqu’il s’agit de cela dans la conception freudienne.

Mais ce moi freudien est-il réellement moi ?

Il disait pour rappel : « après la suppression de la résistance et la prise en compte des refoulements, de renforcer et d’unifier le moi de manière à diminuer les conflits internes, de favoriser le meilleur des dispositions et capacités de ce moi et le rendre autant que possible, capable de réaliser et de jouir ».

Unifier le Moi, mais unifier quoi en réalité ? Qu’est ce qui serait désuni dans le Moi ? Mais en même temps cette idée du Moi n’est pas véritablement définie, nous pouvons même y voir l’idée d’un champ de bataille constant. Le Moi étant comme une sorte de vigile dont la mission serait de veiller au grain, en fonction des différentes tempêtes que sont les circonvolutions entre les pulsions du Ça et les injonctions d’un surmoi coercitif.

La partie personnelle qui est la perception de soi apparaît très faiblement, une sorte de résultat de ces conflits, mais nous pouvons nous demander comment se forgerait l’âme philosophique et où se logerait elle.

Cependant à travers cette affirmation, volonté d’une unification, il semblerait qu’il s’agit bien plus d’un effeuillage que d’une révélation, j’ai souvent expliqué cette vision freudienne qui travaille sur une psyché malade en tentant de la libérer de ses névroses, ce qui en soit est déjà important. Nonobstant les chemins et méthodes de cela n’étant pas réellement précisés un aspect aléatoire s’invitait systématiquement dans les cures.

Cela pouvait marcher, mais ils ne savaient pas réellement comment procéder, ni en termes d’abréaction, ni en termes de perlaboration qui lui-même n’avait pas encore état défini, n’ayant comme seuls outils que les notions de résistances et de transferts, que j’ai largement fait évoluer par l’apparition de la méthode PAR. Mais rappelons-nous que nous sommes aux prémisses d’une discipline naissante, cependant restée en jachère et dont on n’a pas réellement vu les potentialités et articulations philosophiques sur la place de l’homme dans la vie

Mais finalement qui est ce Moi dont parle Freud, est-ce bien « de moi » que l’on parle, ou simplement de la petite partie consciente et pensante aux manettes de cet édifice que sont ma psychè et mon soma. Et cette psyché possède elle une âme ou bien n’est-elle qu’un réceptacle ?

C’est la raison pour laquelle j’ai introduit l’idée de réceptacle lors de l’élaboration de la psyché avec le concept de butyrum. Dans lequel l’inconscient puis le Moi Intime se forment très tôt dès l’apparition d’un système de perceptions sensitif.

C’est l’âme au sens philosophique qui va s’y créer, les croyants pourront y ajouter leur interprétation d’une incarnation gnostique.

Et c’est là où la PAR va plus loin car elle a vite compris qu’une fois le psychisme débarrassé de ses névroses et conduites parasites, ainsi épuré apparaît autre chose de beaucoup plus large que le Moi freudien.

C’est ce qui m’a permis de modéliser des outils que sont la perlaboration autogène et la pleine lucidité qui vont permettre de mieux comprendre qu’à partir de l’émergence de cette faculté l’homme va devenir en réelle capacité de choix.

Apparaît une nouvelle finalité qui est de permettre à l’homme de véritablement choisir.

Va émerger une capacité, une nouvelle fonctionnalité ou alors très peu usitée, cet instant T. Il s’agit de la perlaboration autogène, cette aptitude nouvelle introduite et proposée par la praticien. Cette capacité réelle à pouvoir s’observer in situ, ce que je ressens et ce que je pense en ce moment et dans ce contexte. Et donc activer la capacité à apprécier les circonstances les plus justes. Se fait alors à ce moment T un inventaire à l’état J, de ce que je suis, dans une temporalité. Une temporalité nouvelle qui va émerger de ces déterminismes.

C’est ici également qu’apparaît très nettement la distinction entre déterminismes et fatalismes.

Je suis le fruit incontournable de ces déterminismes incompressibles, et à ce moment mon aphorisme « Ce que je vaux ce que je veux », prend pleinement sa dimension, car l’homme va pouvoir travailler sur ses réalités, notamment grâce aux nouveaux outils que sont les abréactions et la PLA.

C’est à partir de là que vont émerger de réelles capacités de pouvoir choisir, maintenant en voyant dans les nouveaux circonstanciels à venir, ces carrefours qui sont des passages, des lieux de décision, soit surtout même en créant ces carrefours. Avec bien sûr plusieurs possibilités : de les éviter, de les ignorer d’aller tout droit à gauche ou à droite ou de faire demi-tour.

Mais parvenu à ce stade, on ne peut plus dire je ne sais pas.

Car le but de la PAR est bien de savoir au plus juste qui je suis ; « deviens ce que tu es » et d’utiliser à ce moment nos capacités faiblesses et forces, afin de cultiver puis développer notre environnement par les PMDM et Vacums.

Il arrive ce moment où peut émerger cette forme de magnificence de soi. Vraisemblablement ce que Jung nomme l’individuation. Bien que je n’y mette pas la même signification car ce stade nous l’avons déjà dépassé lorsque nous accéderons à cette faculté qu’est la PLA.

L’approche qu’initie à ce stade la méthode PAR permet de fait de frôler la définition du sens et du but de la vie. De fait la méthode P.A.R s’inscrit dans une philosophie du vivant, issue du croisement de plusieurs concepts qui vont du principe de la phylogenèse, auquel nul ne peut échapper, à la notion de réversibilité, de mutagénicité permettant donc la réversibilité homéostasique.

La finalité est de rendre conscient le Moi intime, ou de le valoriser.

Ainsi parler simplement de la guérison comme but, peut maintenant apparaître comme un parjure, car une fois les névroses enlevées, le travail commence en réalité, qui est de révéler le Moi intime, et ainsi nous passons d’un « simple » acte thérapeutique à une posture philosophique, la PAR est une philosophie du Moi appliquée. Oui la PAR guérit mais elle a surtout un autre but, car la fin n’est pas uniquement la guérison mais bien la révélation.

 

Reprenons la présentation du psychisme en PAR, en observant particulièrement les notions de mutagénicité et de réversibilité dans un premier temps.

Mutagène car comme nous l’avons vu nous sommes dès l’apparition des premières étincelles électriques se crée le butyrum puis l’inconscient et presque simultanément le Moi intime

Nous allons montrer que l’homme ne peut véritablement choisir qu’en pleine possession et intégration de son Moi intime. Le but de la méthode PAR est après avoir libéré l’homme de ses névroses et de ses entraves de révéler le Moi intime pour le confondre pour l’intégrer dans le Moi.

Il y aura une mutation qui permettra de se libérer du Surmoi. L’inconscient est cette mémoire dans laquelle le Surmoi freudien fait partie. Les données qui étaient dans le Surmoi deviendront mobiles et pourront être choisies et maintenues comme processus et référents réflexes. La perlaboration autogène permet cette observation des comportements qui étaient conditionnés qu’à partir de là on peut choisir de maintenir, de supprimer ou d’autres modèles.

Ce sont les réflexes comportementaux qui seront évolutif.

Des nouveaux réflexes comportementaux devront apparaître remplaçant les anciens dérangeants. Ils deviendront ainsi et ensuite inconscients. C’est la raison pour laquelle j’ai toujours expliqué que l’inconscient est avant toute autre chose une mémoire, construite de Vacums et de PMDP, c’est à la base un réceptacle, une matrice, d’où l’intégration dans la PAR du concept de piles mnésiques. Piles dans lesquelles sont intégrés les scripts comportementaux et les charges d’affect qui y sont associées. Il y a un seuil liminal qui permet d’accéder à la partie consciente des piles, une part de pondération.

Certains disent guérison et fin de l’analyse nous choisissons plutôt de dire révélation comme fin d’analyse

Mais alors quand et comment arrive cet instant T

Nous venons de comprendre le cheminement de la PAR qui dès son départ a repris cette idée que bien sûr la finalité de la cure psychanalytique devait être la guérison par la disparation des symptômes, et que très vite notre démarche était devenue un formidable outil pour aller plus loin à savoir révéler à chaque individu quelle était sa véritable nature en fonction de ses propres déterminismes, dont nous pouvons rappeler les principaux :

  • Déterminismes psychiques
  • Déterminismes sociaux
  • Déterminismes locaux
  • Déterminismes circonstanciels.

J’ai dans de nombreux articles montré combien les démarches classiques ne pouvaient s’appuyer que sur des techniques aléatoires et relatives dans la démarche. Celles-ci reposent malheureusement que sur la personnalité du praticien, et donc à sa façon d’utiliser grâce à ce qu’il ressent du transfert de son patient les leviers possibles. Mais ne nous voilons pas la face cela est de l’activation, le fameux sujet tabou de la psychanalyse classique, jamais défini, jamais tranché !

La PAR a clairement défini plusieurs représentations méthodologiques comme : la notion d’activité en psychanalyse, et son lieu, ainsi que la façon de la pratiquer. Ceci a de fait défini l’activation, ce qui était resté comme une parjure tant la psychanalyse moderne et classique est engourdie dans son inertie. Je vais succinctement dans cette fin d’étude en donner quelques pistes de compréhension, mais le lecteur aura compris que l’ensemble de mes articles se complète par les liaisons qu’il pourra y faire lors de ses lectures.

La PAR a permis l’émergence d’une nouvelle pratique, notamment par la création du concept de mitoyenneté. Ce concept de mitoyenneté permet l’émergence de la perlaboration autogène qui elle-même crée une nouvelle capacité qui est la PLA.

PLA pour véritables choix ?

Mais l’homme pourra-t-il réellement choisir ?

Non pas vraiment car les déterminismes sont des incontournables incompressibles, cependant ces déterminismes vont être croisés à la réversibilité du psychisme. Car les déterminismes sont les « topiques » des causes de ce qui a provoqué les traumas, et nous savons que les traumas sont désactivables par les abréactions. Ces abréactions qui reposent elles même sur cette flexibilité et réversibilité du psychisme.

Cette opération abréactive réalisée, le patient sera théoriquement libéré de ses névroses, mais il faudra également qu’il se confronte à la réalité de ses environnements contemporains et ce seront les perlaborations endogène et exogène qui le lui permettront.

A partir de là de nouveaux comportements se mettront en place, corrodés au réel, et ceux-ci pourront après avoir été érodés devenir des nouveaux réflexes comportementaux, et donc de fait progressivement entrer dans l’inconscient plus précisément dans la mémoire inconsciente.

Je vais développer des prochains articles dédiés à ces fonctionnement nouveaux, qui sont : le concept de mitoyenneté, la perlaboration autogène la plein lucidité appliquée PLA.

Ainsi nous comprendrons mieux l’article « de victime à responsable » dans lequel j’expliquais que la PAR était bien de la psychanalyse, et même tout ce qu’il y avait de plus fondamental en elle, de la psychothérapie également, et du coaching. Dans lequel bien sûr le coach était l’analysant. Nous comprenons aisément qu’il apparaît dans la pratique et les possibilités qu’offre la PAR des seuils et des niveaux qualitatifs allant de la simple compréhension passant par des prises de conscience et d’éventuels conseils, à une émergence par les abréactions qui permettront une réelle liquidation des symptômes puis jusqu’à l’émergence de cet instant T qui fait apparaître la PLA pour une prise en charge nouvelle des circonstanciels a venir.

Ainsi existent dans la pratique de la PAR différents niveaux, qui se définissent en fonction des degrés d’attente, il y aura donc différent niveaux d’exigence.

Nous avons également la particularité de présenter, d’établir un état des lieux approfondi avec l’analysant qui permet d’élaborer une véritable feuille de route. Nous serons à partir de celle-ci confrontés à des réalités, qui sont le niveau d’exigence de patients envers elles même. Je renvoie également à mes articles précédents toujours « de victime à responsable » car certaines personnes aiment à « se vautrer » dans la plainte, bien qu’elles soient indéniablement en pleine et réelle souffrance.

De nombreux déterminants vont entrer en compte. Le principal obstacle mais assez facilement contournable est l’accès aux deux mémoires conscientes et inconscientes, mais cela est assez aisé, cette tache étant dévolue conjointement au praticien et à l’effort de l’analysant. Sauf bien sûr des altérations neurologiques principalement de nature chimique par l’abus de substance et médicaments de toutes natures.

Jusqu’où peut aller la volonté de changer.

Une série d’article expliquera les conditions de l’évolution : notamment à partir du moment à partir duquel la PLA entrera en action. Ce moment se reliera de fait à cette question introductive à notre développement du sens de la vie et de la finalité de l’existence.

Parvenu à cette capacité que procure la PLA nous ne pouvons plus dire que nous ne savons pas, et ceci à tous niveaux, ce qui nous permet d’apprécier dans le sens premier cet espace qui nous est confié imposé qui est ma vie.

Car il s’agit bien de l’interrogation éthique et métaphysique la plus fondamentale auquel est confronté l’homme. Mais si la réponse parvenue à ce stade était simple, simple comme un slogan de publicité : « Ne passons pas à côté des choses simples. »

Ne pas passer à côté des choses simples pour savoir les apprécier, pour savoir ce qu’elles nous apportent, lesquelles nous font du bien et que nous pouvons développer.

Harmoniser le Moi intime dans l’ensemble de notre psyché, ce qui permet d’accéder à cet état d’une « réelle réalité » afin de faire des choix, car la vie est bien une phylogénèse. Ainsi s’inscrire dans ce sens, peut apparaître comme un but, un sens, savoir repérer ce qui nous construit pour grandir et rayonner.

Assurément que de parvenir à ce moment d’une réalité des choix apparaît comme un but majeur que nous pouvons assigner à cette singularité qui est le fait de vivre.

Alors le but de la vie serait choisir, assurément que de choisir réellement pour créer les meilleurs circonstanciels à venir, les meilleurs pour rayonner, cela fait véritablement sens, du moins de façon mécaniste.

En trouvant son identité, l’homme va discerner ses aspirations propres, de cela peut émerger le sens de sa vie, car il aura à ce moment la capacité de faire de réels choix.

Ainsi l’homme n’est plus un objet fonctionnel, mais un sujet de son désir.

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Lien sur mon dernier livre : Une nouvelle psychanalyse la PAR :

/une-nouvelle-psychanalyse-la-par/

 

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Jacques Rivalin, Psychanalyste et Psychothérapeute à Nantes

La Psychanalyse P.A.R est une nouvelle forme de thérapie, brève et très aboutie. C'est une réelle psychanalyse dynamique et de courte durée. La pratique de la P.A.R. met l’analysant en situation de se connaître rapidement au plus profond de lui-même pour mettre en place les changements nécessaires et indispensables à sa recherche de bien-être.

Étant depuis 1989 Psychanalyste didacticien, Jacques Rivalin forme des psychanalystes les amenant au stade de l’exercice professionnel, qui ensuite sera supervisé, tout le long de leur activité professionnelle, garantissant ainsi au psychanalyste et à ses analysants une assurance de résultats et de qualité.

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