J’ai le plaisir de vous informer de la sortie de mon dernier livre :
Une nouvelle psychanalyse : La PAR
Ce livre propose une nouvelle vision de l’approche Psy dans sa globalité.
La PAR, c’est de la psychanalyse pleinement aboutie, mais c’est également en soi un concept nouveau. La plupart l’ayant pratiquée estiment même qu’il s’agit d’une discipline nouvelle, tellement les différents champs non suffisamment employés de la psychanalyse et qui s’expriment pleinement dans son cadre surprennent d’efficacité.
J’ai expliqué depuis de nombreux articles dont la série « la psychanalyse hautement performante » comment celle-ci s’était fourvoyée les raisons, et les principaux points d’achoppements.
Ainsi il est communément acquit que la psychanalyse ne guérit pas, pire qu’elle est globalement inutile. Ainsi depuis plusieurs années il est admis que les résultats seraient principalement obtenus par des thérapies, notamment dites brèves dont les vogues évoluent au gré des modes que la presse organise.
Aussi le public, les médecins également qui n’ont aucune information réelle sur ces différences objectives entre les pratiques distinctes psys, ne disposent à leur disposition d’aucune information claire et fiable. Psychiatre, psychologue, psychothérapeute, psychothérapeute psychanalyste, parmi la mouvance des coutants.
Mon premier livre précisait ces différentes approches, expliquant que ces métiers sont complémentaires, celui-ci a la volonté d’expliquer comment cela fonctionne. Comment le psychisme au point de vue des outils de lecture et de compréhension que propose la psychanalyse PAR, est cohérent dans sa perception.
Revenir à une pratique de courte durée, mais surtout de produire des résultats réels et observables.
La PAR s’appuie sur un psychisme très archaïque, très ancien, sur la notion de déterminisme psychique et sur la notion de réversibilité.
Ce qui nous autorise à dire et principalement que le discours philosophique presque politique et de revendiquer l’autonomie et non l’assistanat. Car nous sommes pleinement analysant et non analysé en PAR
Seul l’homme pleinement lucide est heureux, mon livre précédent emprunt de clins d’œil au Conatus Spinozien évoquait cette mission de la psychanalyse que de permettre à l’homme de s’approprier ses réels choix dans le cadre de ces déterminismes.
Notre vie est faite de tous ces non-choix se pose d’ailleurs la notion de responsabilité et de non-réalité dans le cadre de ces non-choix tant philosophique que juridique quel moment a ton choisit est on responsable de ses choix.
En créant la PAR après plus de trente années de pratique, partagées, corroborées, avec d’autres, j’ai longuement étudié les raisons de ces dérives, mais surtout mis en avant les raisons de l’égarement avec des confusions parfois volontaires dans le cadre du procédé intellectuel, car ces confusions ont permis des qui propos, des égarements de méthode entre ce qui relève du fond et de ce qui relève de la forme.
Mais depuis qu’elle existe la psychanalyse classique repose sur des fondations dont nous pouvons citer les deux seules principales qui sont les abréactions et les perlaborations en constitue le fond, l’essence, l’objet même, et sur des formes dont nous pouvons citer les prises de consciences, l’interprétation des rêves, l’étude du langage, l’inconscient collectif, les signifiants, et bien plus encore. Mais de ne sont que des moyens de forme, des outils et non des finalités.
La PAR en reprenant les travaux initiaux a libéré la psychanalyse de ces zones de confusion et d’ambiguïté, créant ainsi une nouvelle discipline
La PAR, dés son appellation Process Analytique positionne l’aspect dynamique dans la recherché par l’utilisation de ce concept. Car la PAR repose sur les dynamismes et le résolutoire des itérations constantes entre les ACPA et les PEF, cela permis par le syllogisme psychanalytique, et dans le cadre du concept de mitoyenneté, héritage de l’alliance thérapeutique.
La PAR, c’est assurément de la psychanalyse pleinement aboutie, mais ce peut être assimilé à une discipline nouvelle, tant les concepts sont réactualisés, et les processus-résultats dynamisés et fondamentalement différents.
Cette conceptualisation d’un champ psychanalytique du psychisme qu’offre la PAR reprend le champ Freudien et Ferenczien, mais en développant des points jamais encore totalement aboutis, mais surtout qui permet comme une réelle cartographie de la cure analytique.
Des outils méthodologiques, autant à la disposition des psychanalystes que des analysants.
Il ne s’agit pas d’une énième appellation de la psychanalyse, qui s’y verrait greffer un substantif comme « quantique transcendantale, énergétique » ou tout autre, mais bien d’un réel développement d’un existant inachevé, proposant ainsi une approche totalement nouvelle.
En psychanalyse classique nous trouvons :
- Le divan au centre de la cure
- L’autre qui est là et qui écoute
- La règle fondamentale
- Les associations libres
En psychanalyse PAR nous pouvons en retenir quelques représentations caractéristiques :
- Un psychisme psychanalytique à la définition augmentée et précisée
- Le déterminisme psychologique et la réversibilité psychique
- L’aspect mutagène du psychisme, et le principe de refoulement précisé
- Le concept de mitoyenneté
- Le concept de piles mnésiques
- Le divan épure qui seul permet la mise en œuvre de la PAR
- La notion de thaumaturgie
- Le dossier virtuel
- Le triptyque
- L’architecture séquentielle, et la notion de Process
- Les abréactions conscientisées pleinement abouties les « ACPA »
- Les perlaborations exogènes finalisées les « PEF »
- Le nouveau cadre transférentiel très élargi
- Le placenta analytique
- La mutagénicité par homéostasie
Cela s’organisant bien sûr autour de :
- Le divan au centre de la cure
- L’autre qui est là et qui écoute
- La règle fondamentale
- Les associations libres
A tel point que les psychanalyste praticiens actuels, doivent reconsidérer toutes leurs bases tant théoriques que surtout clinique pour pourvoir être accrédités à cette approche.
Il est intéressant de resituer l’apport de la psychanalyse dans ce cadre des grands penseurs qui ont précipité la révolution intellectuelle du XX. Comme Marx à travers « le capital » paru en 1867, « la généalogie de la morale » de Nietzsche paru en 1887, Freud « l’interprétation des rêves », ces trois ouvres majeures qui ont façonné une nouvelle vision de l’homme. Ces œuvres sont des marques majeures qui ont pour finalité de rendre l’homme décisionnaire, afin de sortir des fatalismes d’avant, pour finalement qu’il puisse gérer ses déterminismes. Cela nous le retrouvons d’ailleurs dans la psychanalyse PAR à travers cette, notion de déterminisme psychologique, et la notion de réversibilité.
Nietzsche expliquait par exemple dans « le gai savoir » en 1882 « La conscience est la dernière et la plus tardive évolution de la vie organique, et par conséquent ce qu’il y a de moins accompli et de plus fragile en elle ». D’ailleurs nous pourrions même dire que le « Gai savoir » est en soi une forme de psychanalyse, une forme de nouvelle vérité qui démasque les illusions, principalement les illusions de la croyance en la vérité. C’est ce que je précise dans l’ouvrage sur la présentation du fonctionnement à travers les piles mnésiques que l’inconscient par la sensation, devenue émotion, précède toujours la pensée, cela par la perception de l’exotype, ce qui sera toujours prépondérant et précédant avant toutes formes de pensée.
La psychanalyse n’avait pas forcement exploité et développé cette dynamique, notamment dans sa clinique qui d’active est devenu manifestement passive, entrant en régression sur cette idée d’émancipation que ces trois penseurs ont pu en commun apporter de façon irréversible à l’humanité.
Ce souci d’autonomie acquise par cette lucidité à laquelle doit parvenir l’homme, la psychanalyse PAR y concourt. Cet ouvrage montre comment la psychanalyse PAR s’inscrit dans cette démarche d’une autonomie maximale pour l’analysant l’homme, la quête de son autonomie par la lucidité trouvée. Ce que la PAR nomme le Moi intime.
Pour en savoir plus : mon dernier livre