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S.FREUDS.FERENCZI

Jacques Rivalin

Psychanalyste à Nantes - Psychothérapeute à Nantes - Psychothérapie à Nantes
Président de l'Institut Français de Psychanalyse P.A.R

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Articles et brèves de Jacques Rivalin, abordant de très nombreux thèmes philosophiques et métaphysiques sur le développement conceptuel de la P.A.R et la présentation de tranches de vie philosophiques.

La vérité existe-t-elle avec ou sans l’évidence ?

Un essai qui malgré le titre et les apparences qui peuvent s’en dégager est pleinement psychanalytique, plus précisément en corrélation avec les apports de la psychanalyse P.A.R.. Il offre une incursion rigoureuse dans le domaine de la psychanalyse, malgré les préjugés potentiels induits par son titre et les apparences superficielles qui pourraient s’en dégager. Son orientation se positionne pleinement dans le cadre psychanalytique, explorant spécifiquement les contributions de la P.A.R. (Process Analytique Rivalin).

L’analyse va se déployer en s’attachant à sonder les fondements théoriques et pratiques de la psychanalyse, avec une attention particulière portée aux aspects spécifiques introduits par l’approche P.A.R. L’article engageant une réflexion approfondie sur les interactions entre les dynamiques psychanalytiques classiques et les perspectives novatrices découlant de la P.A.R..

Notre quotidien est parsemé d’échanges de toute nature dans lesquels nous nous impliquons, étant le plus souvent amené à émettre notre avis et notre opinion. Considérant la plupart du temps nous appliquer à argumenter nos raisonnements de façon à faire apparaître notre avis comme une évidente vérité, et cela en toute bonne foi…

D’ailleurs, sommes-nous de pleine bonne foi ? Des prophéties et prédication de tout bord aux discussions de tous les jours, sommes-nous véritablement sincères avec autrui, et d’ailleurs faut-il l’être ? Toute vérité, doit-elle être dite au risque de détruire l’interlocuteur dans l’incapacité à recevoir celle-ci ?

Mais le pire sommes-nous réellement sincères avec nous-mêmes ?

Les articles précédents ont traité ce sujet en précisant et développant le concept de perlaboration autogène propre à la psychanalyse P.A.R, qui répond pleinement à ce concept de vérité à soi-même.

Bien que la psychanalyse ne soit pas une discipline philosophique en soi, elle touche à des questions philosophiques fondamentales sur la nature de la vérité, de la connaissance et de la subjectivité. Elle peut enrichir la réflexion philosophique en contribuant à la compréhension des façons dont les individus perçoivent et cherchent la vérité à l’intérieur d’eux-mêmes. La psychanalyse P.A.R. par les concepts qu’elle a développés, de PLA et de Perlaboration autogène, représente un pont entre les deux disciplines historiquement peu franchi.

La P.A.R est assurément une voûte.

Voûte entre la pensée philosophique à accomplir, ceci par l’acte thérapeutique, et l’accès à cette posture nouvelle que nous développons : la PLANous pourrions postuler également qu’il s’agit d’une philosophie fondée sur la pratique de la psychanalyse, ceci à partir d’un savoir qui se nourrit de tous les autres, assumant sa nécessaire subjectivité et amenant vers une amélioration de l’existence humaine.

La vérité et le Moi.

La psychanalyse explore la manière dont le Moi construit une image de soi basée sur des compromis entre les « vérités » de l’inconscient et les attentes sociales, cela peut être lié aux questions philosophiques de l’identité et de l’authenticité.

Qu’en est-il de tous ces débats, plus ou moins enflammés, de discussions quotidiennes, de cours, de conseils bref l’ensemble de nos échanges sur cette relativité qu’est la vérité ?

Ce thème d’actualité, préparé par les articles précédents, argumente sur la tendance contemporaine des comportements et des pensées qui semblent favoriser une régression vers une forme de primitivisme, qui consiste à faire retourner l’homme à la caverne, à la matrice symbolique, provoquant ainsi une réduction des capacités d’individuation de l’être humain. Ces pensées et revendications actuelles se cristallisent autour de préceptes exprimés de diverses manières, mais qui souvent aboutissent à des conclusions dénuées de sens, parfois même à la négation des réalités biologiques ou des fondements bien établis du développement de la personnalité, tels que décrits par des figures éminentes telles que Piaget, Freud ou Ferenczi.

Il est manifeste que ces préceptes sont inculqués à une population qui, elle-même, est en proie à des processus d’individuation inachevés. Par conséquent, la plupart de ces informations ou revendications seront intégrées par le commun des mortels sans aucun discernement, les transformant directement de simples données en des vérités indiscutables, le tout sans que le libre-arbitre puisse exercer son influence.

Il est clair que la vérité n’est pas toujours facile à établir, ni à exprimer, et encore moins à affirmer. Elle peut revêtir une complexité intrinsèque, être subtilement nuancée et susciter une multitude d’interprétations qui varient selon le contexte, les croyances et les perspectives individuelles. Ce qui peut sembler vrai pour une personne peut ne pas l’être pour une autre. La quête de la vérité implique souvent une démarche intellectuelle rigoureuse, et parfois des investigations approfondies pour parvenir à une compréhension plus précise de la réalité. Dans de nombreux cas, il est donc nécessaire de reconnaître que la vérité est toute sauf évidente.

La question de la vérité est de fait complexe, car elle dépend également du contexte philosophique, épistémologique et des circonstances. Il existe plusieurs théories de la vérité, notamment la vérité correspondance, la vérité cohérence, et d’autres encore. Selon certains, la vérité peut être évidente dans certaines situations, notamment lorsque des faits sont clairement et indiscutablement démontrés. Par exemple, dans certaines sciences, les vérités empiriques basées sur des preuves tangibles peuvent sembler évidentes.

Cependant, dans des domaines plus complexes comme la philosophie ou la métaphysique, la vérité peut être sujette à des débats et à des interprétations variées. Ce qui est évident pour une personne peut ne pas l’être pour une autre, et la vérité peut parfois être nuancée ou difficile à établir. La vérité peut être évidente dans certains cas, mais dans d’autres, elle peut être sujette à l’interprétation, à la discussion et à la perspective individuelle. Cela dépend largement du domaine de connaissance et du contexte spécifique.

Il existe une vérité subjective que décrit la psychanalyse. Car la psychanalyse reconnaît que la vérité est souvent subjective, car obligatoirement dépendante de la perspective de l’individu. Elle met en lumière comment les expériences passées, les désirs refoulés, et les mécanismes de défense influencent la perception personnelle de la vérité. Dans ce sens, elle rejoint des théories philosophiques qui insistent sur le rôle de la subjectivité dans la perception de la vérité.

Vérité et inconscient.

La psychanalyse postule que de nombreuses vérités personnelles et profondes sont enfouies dans l’inconscient. Elle vise à faire émerger ces vérités cachées au moyen de l’analyse et de l’interprétation. Ce processus peut être considéré comme une quête de la vérité intérieure, ce qui peut avoir des implications philosophiques sur la nature de la connaissance et de la vérité.

Il existe des conflits de vérités que la psychanalyse met en évidence, comme les conflits internes, parfois inconscients, entre des vérités personnelles, des désirs contradictoires, et des mécanismes de défense. Cette perspective peut alimenter des réflexions philosophiques sur la relativité de la vérité et sur la manière dont les individus composent avec des vérités concurrentes.

La psychanalyse P.A.R. a développé le concept de perlaboration autogène qui est cette capacité de perception et donc d’analyse, situé à la frontière entre ces conflits internes et la croyance d’être . C’est cette faculté d’injecter les fonctionnalités du Moi intime enfin libéré des scories conscientes et inconscientes.

La psychanalyse accordera de fait une grande importance aux expressions des émotions revécues. Puisqu’elle atteste que parler de ses pensées, de ses émotions et de ses expériences, pour les abréagir et les conscientiser est la voie vers la vérité personnelle. Cette perspective peut être liée à des théories philosophiques sur la sémantique et le langage en tant que moyens d’accès à la vérité. Mais nous savons combien la psychanalyse P.A.R. par le développement de la perlaboration autogène va construire une parole plus authentique que celle simplement intellectuelle. Cette parole authentique va permettre la mise en place de cette philosophie qu’est la Pleine Lucidité Appliquée. Il y aura une parole intellectuelle et une parole délivrée par les ACPA (abréaction conscientisée pleinement aboutie).

La psychanalyse accorde une grande importance aux expressions émotionnelles revécues, considérant que le processus de verbalisation des pensées, des émotions et des expériences permet de les abréagir, puis de les conscientiser, conduisant ainsi à une vérité personnelle plus profonde. Cette approche peut être mise en parallèle avec des théories philosophiques sur la sémantique et le langage en tant que moyens d’accéder à la vérité. Toutefois, la psychanalyse P.A.R., à travers le développement de la perlaboration autogène, favorise l’émergence d’une parole plus authentique que la simple verbalisation intellectuelle. Cette parole authentique est cruciale pour instaurer la « Pleine Lucidité Appliquée », distinguant ainsi la parole intellectuelle de celle qui émane des processus d’abréaction conscientisée pleinement aboutie (ACPA).

Comment la vérité et le Moi sont-ils conciliables ?

Voici la définition de la psyché que donne la P.A.R : 

« Le psychisme est un vaste maillage atemporel dans lequel tout active tout, présent et passé, conscient et inconscient. La psyché n’est pas un objet séquençable, ni sécable. Il y a en même temps une périodicité par imprégnation, tout ce qui est ancien, à équivalence informative, est plus imprégné donc prégnant. » Aussi, par cette causalité mécaniste, les substrats les plus anciens résonnent comme des ondes de fond en permanence donnant l’illusion souvent d’un caractère génétique. Cette psyché est mutagène, homéostasique à la recherche constante de son équilibre impossible, elle est donc réversible ».

La vérité, est-elle incompatible ?

Incontestablement, par définition, la vérité peut être considérée comme incompatible, en particulier, lorsqu’elle implique des perspectives divergentes, des interprétations contradictoires, ou des points de vue opposés. La notion de vérité peut souvent varier selon le contexte, les croyances, les valeurs, et les expériences individuelles. Ce qui est vrai pour une personne peut ne pas l’être pour une autre, et ces divergences peuvent mener à des incompatibilités ou à des désaccords. Cependant, la philosophie et la logique visent à élaborer des systèmes de pensée et des méthodologies qui permettent de discuter et de débattre de ces questions de vérité de manière rationnelle et structurée, cherchant à résoudre ou à gérer ces incompatibilités autant que possible.

La plupart des vérités sont bien sûr incompatibles ensembles, elles sont compatibles seulement avec elles-mêmes !

Peut-on atteindre la chose réelle ?

Mais la vérité est-elle l’adéquation à la chose réelle. L’adéquation de la pensée et de la chose réelle, plus précisément comment percevoir le réel

Peut-on atteindre la chose, la chose réelle « res », la chose en soi ?

La notion de « res » (chose en latin) ou la « chose réelle » a été explorée par de nombreux philosophes, en particulier dans la philosophie métaphysique et la philosophie de l’être. Cela fait partie de la réflexion sur ce qui constitue la réalité. Pour certains philosophes, en particulier dans les traditions matérialistes, la « res » se réfère à la réalité matérielle du monde. Cette réalité est composée de choses concrètes, de matière et d’objets physiques. Pour eux, la « chose réelle » est ce qui peut être perçu par les sens.

Pour d’autres philosophes se tournent vers une conception plus métaphysique. Ils considèrent que la « res » peut également inclure des réalités abstraites ou des entités non matérielles. Cela peut inclure des idées, des valeurs, des concepts, ou même des êtres spirituels.

La philosophie analytique, notamment dans la tradition de la philosophie du langage, se penche elle sur la question de l’existence indépendante. Pour ces philosophes, la « res » réfère à des objets qui ont une existence indépendante du langage et de la pensée.

En fin de compte, la définition de la « res » ou de la chose réelle peut varier considérablement selon la perspective philosophique. Cela fait partie des débats philosophiques fondamentaux sur la nature de la réalité, de l’existence, et de ce qui peut être considéré comme « réel ».

Mais quelles seraient les différences entre la réalité et la vérité ?

La vérité et la réalité sont des concepts philosophiques distincts, bien qu’ils soient étroitement liés. Voici les principales différences entre les deux :

La réalité :

  • La réalité fait référence à l’existence objective et indépendante des choses, des événements et des phénomènes dans le monde. Elle désigne ce qui est effectivement présent, qu’on le perçoive ou non.
  • La réalité est souvent associée à l’objectivité. En d’autres termes, elle est indépendante de nos croyances, opinions ou points de vue. Elle existe même si personne ne la perçoit.
  • La réalité peut inclure des aspects tangibles et intangibles du monde, comme des objets matériels, des processus naturels, des idées, des concepts, etc.

La vérité :

  • La vérité est un concept qui concerne la correspondance entre nos affirmations ou nos croyances et la réalité. En d’autres termes, une affirmation est vraie si elle correspond ou correspond correctement à la réalité.
  • La vérité est étroitement liée à la notion de véracité. Une déclaration est vraie si ce qu’elle affirme concorde avec les faits réels. Par exemple, si je dis que « l’eau bout à 100 degrés Celsius à la pression atmosphérique », cette déclaration est vraie, car elle correspond à la réalité de la manière dont l’eau bouille sous des conditions spécifiques.
  • La vérité est souvent considérée comme dépendante de la réalité. Pour qu’une déclaration soit vraie, elle doit refléter ou correspondre correctement à la réalité.

Si nous devions résumer, la réalité se référait à ce qui existe objectivement, indépendamment de nos croyances, tandis que la vérité concerne la correspondance entre nos affirmations ou croyances et la réalité. La vérité est un concept qui permet de distinguer les affirmations correctes de celles qui ne le sont pas en fonction de la réalité.

Incontestablement, il est possible que l’existence objective et indépendante des choses puisse donner lieu à des vérités différentes. Cela est dû à la nature complexe de la réalité et à la diversité des perspectives humaines.

Mais y a-t-il des « vraies vérités » ?

La question de savoir s’il existe des « vraies vérités » est un problème philosophique complexe qui a fait l’objet de nombreuses discussions et débats. Elle touche à des domaines tels que l’épistémologie (la philosophie de la connaissance), la métaphysique (la philosophie de la réalité) et la philosophie de la vérité.

Dans un sens, la vérité est souvent considérée comme correspondant à la réalité. Une vraie vérité serait alors une affirmation ou une proposition qui correspond de manière précise et exacte à la réalité des choses. Par exemple, si nous disons que « la Terre tourne autour du soleil », cela est généralement considéré comme une « vraie vérité » car cela correspond à notre compréhension actuelle du fonctionnement du système solaire.

Cependant, il y a des philosophes qui ont remis en question cette conception « correspondantiste » de la vérité. Ils soutiennent que la vérité peut être plus complexe et dépendante du contexte. Par exemple, dans certaines situations, une déclaration peut être vraie, tandis que dans d’autres contextes, elle peut être fausse. Cette idée s’inscrit dans le cadre de ce que l’on appelle la sémantique de la vérité contextuelle.

D’autres philosophes soutiennent que la vérité est une question plus subjective, dépendante des croyances individuelles et des cadres conceptuels. Selon cette perspective, il pourrait ne pas exister de « vraies vérités » absolues, mais plutôt des vérités relatives à des cadres de référence particuliers.

En fin de compte, la question de savoir s’il existe des « vraies vérités » dépend en grande partie de la manière dont nous concevons la nature de la vérité et du monde. C’est un domaine de la philosophie qui continue de susciter des discussions et des débats, et il n’y a pas de consensus universel sur cette question.

Les vérités peuvent varier en fonction de plusieurs facteurs.

Les Points de vue et perspectives peuvent varier, car différentes personnes peuvent percevoir la même chose, mais assurément de manière différente, cela en fonction de leurs points de vue, de leurs expériences, de leurs croyances et de leur culture. Par exemple, ce qui peut être considéré comme une belle œuvre d’art par une personne peut ne pas l’être pour une autre.

Les contextes sont éminemment importants également.Les circonstances et le contexte dans lesquels une chose est observée ou évaluée peuvent influencer la vérité. De nombreux facteurs vont influer la sensation et la perception, comme un jour particulièrement joyeux ou triste, comme une météo, l’ambiance d’un lieu, du groupe dans lequel nous évoluons, ou de la solitude tout cela déterminera l’état de tension et d’activation de l’inconscient qui influencera sur la pensée et l’idée que l’on aura. Le principe de perlaboration autogène trouve ici toute sa réalité.

Les niveaux de réalité sont des facteurs également importants à considérer. La réalité peut avoir de multiples niveaux de complexité. Par exemple, en physique, la réalité des particules élémentaires est très différente de la réalité macroscopique que nous percevons.

De même que l’évolution des connaissances, car les vérités peuvent évoluer à mesure que nos connaissances s’approfondissent. Ce qui était vrai dans le passé peut ne plus l’être avec de nouvelles découvertes scientifiques ou de nouvelles perspectives. Un esprit éclairé pétri d’informations qu’il sait traiter ne peut être comparé à celui présentant un fonctionnement rudimentaire reposant plus sur des à priori ou des impulsions primaires.

Se présente également la complexité des questions, car certaines questions sont intrinsèquement complexes et peuvent ne pas avoir de réponse unique. Par exemple, des questions philosophiques telles que la nature de la réalité, de la conscience ou de la morale peuvent donner lieu à des vérités variées.

Nous en déduisons que la pluralité des vérités peut découler de la diversité des interprétations et des perspectives dans la compréhension de la réalité. Cela rend souvent la philosophie, la science et d’autres domaines d’étude complexes et stimulants, car ils cherchent à comprendre ces multiples facettes de la vérité dans un monde riche et diversifié.

Ces vérités incompatibles se côtoient pourtant, cependant ce qui les partage ce sont les mathématiques car : ma vérité est plus nombreuse que la tienne, et cela s’appelle… la démocratie !

Faire la part des choses apprendre à savoir faire la part des choses, la part du vrai, le discernement.

Ma vérité est la plus juste.

Il est largement accepté, et mes écrits ont régulièrement attesté de cette assertion, que notre existence est façonnée par les divers déterminismes qui la gouvernent ; nous sommes ainsi le résultat de ces déterminismes, à nous d’en devenir le fruit. Au sein de cette constellation complexe de circonstances vécues, il est pertinent d’examiner la nature des éléments que nous avons délibérément choisis, par opposition à ceux que nous avons subis de manière passive.

Au sein de ces circonstanciels, les influences prédominantes se manifestent à travers les environnements familiaux et sociétaux, interagissant de manière interdépendante. Des éléments tels que la profession exercée, les périodes d’inactivité, la situation sociale des parents, ainsi que leurs attitudes à l’égard des études que j’ai pu entreprendre ou non, constituent un ensemble saturé d’expériences. Ces expériences formant un substrat qui agit comme une éponge, absorbant ces expériences incontournables, irréfutables dans leur existence, et contribuant à définir, à première vue, ce qui semble représenter nos valeurs fondamentales. Ces milieux génèrent des références, face auxquelles l’absence de neutralité indiscutable est manifeste. Que nous les ayons assimilées ou contestées, ces références demeurent les déterminants de notre système de valeurs apparent.

Malheureusement, certains érigent ces systèmes de valeurs comme des vérités proche des dogmes. Mais il y a pire, car les pathologies peuvent faire de l’évidence une vérité.

La plupart du temps, les pathologies viennent des déficiences parentales, cette configuration, malheureusement fréquente, constitue l’une des situations les plus déplorables, que ce déficit parental, soit individuel ou bilatéral. Les pathologies inhérentes aux parents, ainsi que les traumatismes qu’ils peuvent avoir eux-mêmes subis, contribuent à façonner ces expériences, de manière à les ériger en une évidence fondamentale qui conditionne le rapport aux perceptions visuelles et aux relations interpersonnelles.

Les enfants s’adapteront à ces déficits de différentes façons, et cela façonnera des piles mnésiques comportementales de différentes natures, qui seront actives en l’individu devenu adulte. Nous illustrerons par ces deux possibles parmi tant :

Soit une soumission à ces déficiences avec une recherche constante d’approbation par cette autorité défaillante, ce que l’enfant devenu adulte conservera toute sa vie. Paradoxalement, se développera une grande empathie, car l’individu sera prêt à accepter toute explication plus ou moins plausible pour créditer cette autorité défaillante, estimant que cette autorité est elle-même une victime de sa propre histoire « Oui néanmoins, il faut voir le bon en chaque être », cela générera une constante empathie qui va s’opposer à la nécessaire défiance. Défiance qui est élément d’observation qui permet de relativiser les informations et les attitudes en sachant les évaluer dans chaque contexte. Naîtra ainsi une grande et fausse empathie. D’ailleurs, ce concept d’empathie est toujours faussé, car il est obligatoirement suggestif. Ainsi va se développer l’idée d’une tolérance absolue et ceci coûte que coûte. De ce fait, l’enfant blessé sera toujours présent dans l’adulte. Obligeant celui-ci, et cela malgré lui, à la quête de cette « Grande Tolérance ». Une empathie béate animera son rapport aux autres et à l’humanité, ce qui l’amènera à embrasser toutes les causes humanitaire sans réel discernement et avec encore moins de choix, car il sera à la recherche désespérée d’une appropriation d’une autorité qui n’aura cure. Ne le voyant même pas, ou alors l’utilisant pour la cause d’un bénévolat, militantisme obligé !

Soit une rébellion même enfant blessé par le père pourra être en combat constat contre cette forme d’autorité autocratique et pour la fille, ce sera contre le combat du mythe du mâle blanc très en vogue.

Mais la vérité si je mens, car rien ne vaut un bon mensonge de temps à autre ?

  • Ce gâteau est vraiment raté, il est tout mou et il a un sacré goût de brûlé, il est immangeable !
  • Alors les enfants, il est comment ce gâteau que j’ai fait avec amour pour vous ?
  • Il est super réussi !!
  • Vous voulez que j’en refasse ?
  • Oh oui avec plaisir.

Mentir n’est pas pécher tant que l’on n’est pas pris nous dira … Le menteur !!

La Vérité et le Mensonge : « Une Conjonction Inévitable dans le Tissu Social »

Dans notre quête incessante de vérité, nous sommes souvent confrontés à la dure réalité que toute vérité ne peut être entendue. Cette vérité, bien que parfois difficile à accepter, nous amène à considérer le mensonge comme une nécessité sociale incontournable. À bien des égards, la vérité est subjective. Ce qui est vrai pour certains peut être perçu comme faux pour d’autres, en fonction de leur perception individuelle du monde. De plus, les motivations derrière la dissimulation de la vérité peuvent être multiples : protection des sentiments, préservation de la paix sociale, ou encore manipulation pour atteindre des objectifs personnels ou politiques.

Pourtant, le mensonge, malgré sa connotation négative, est parfois nécessaire pour maintenir l’harmonie sociale. Dans certaines situations, dire la vérité brute peut causer des conflits inutiles, blesser des sentiments ou semer la confusion. Le mensonge, lorsqu’il est utilisé avec discernement, peut être un outil permettant de préserver des relations saines et de favoriser la coopération au sein de la société.

Cependant, il est essentiel de reconnaître les limites du mensonge. Trop souvent, il peut être utilisé de manière abusive pour dissimuler des vérités importantes ou manipuler les perceptions des autres. La vérité reste un idéal à atteindre, même si sa révélation peut être parfois différée ou modérée pour des raisons pragmatiques.

La vérité et le mensonge sont deux aspects indissociables de la condition humaine, alors que nous aspirons à la transparence et à l’authenticité, nous devons également reconnaître la complexité de la nature humaine et les impératifs sociaux qui rendent parfois le mensonge inévitable. Dans notre quête de vérité, nous devons exercer un discernement éclairé et reconnaître que la recherche de la vérité absolue peut parfois nous conduire à des territoires ambigus et nuancés où la frontière entre la vérité et le mensonge peut devenir floue.

L’exploration de la notion de vérité soulève une série de questions complexes et souvent débattues. Peut-on véritablement conceptualiser la vérité, la ressentir dans nos expériences, la concevoir dans notre imagination, la subir dans nos interactions sociales ou la transcender dans nos réalisations les plus élevées ? Chacun peut être en mesure de répondre à ces questions selon sa propre perspective et ses expériences individuelles. Cependant, il est légitime de se demander si un véritable libre-arbitre existe lorsqu’il s’agit de discerner la vérité. Est-il possible d’exercer une totale liberté de choix et de discernement dans la quête de la vérité, ou sommes-nous influencés par des forces internes et externes qui façonnent nos perceptions et nos interprétations ? Cette interrogation soulève des débats philosophiques profonds sur la nature de la connaissance, de la réalité et de la liberté humaine.

La Pleine Lucidité Appliquée, élaborée par l’approche psychanalytique P.A.R., offre une réelle perspective pour aborder ces aspects de vérité personnelle, car la réponse à cette question pourrait constituer en elle-même un aspect de vérité subjective, forgée par nos propres convictions et notre compréhension individuelle du monde environnant.

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Lien sur mon dernier livre : Une nouvelle psychanalyse la PAR

Jacques Rivalin, Psychanalyste et Psychothérapeute à Nantes

La Psychanalyse P.A.R est une nouvelle forme de thérapie, brève et très aboutie. C'est une réelle psychanalyse dynamique et de courte durée. La pratique de la P.A.R. met l’analysant en situation de se connaître rapidement au plus profond de lui-même pour mettre en place les changements nécessaires et indispensables à sa recherche de bien-être.

Étant depuis 1989 Psychanalyste didacticien, Jacques Rivalin forme des psychanalystes les amenant au stade de l’exercice professionnel, qui ensuite sera supervisé, tout le long de leur activité professionnelle, garantissant ainsi au psychanalyste et à ses analysants une assurance de résultats et de qualité.

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